L’insécurité qui provoque les déplacements de population, les inondations, la promiscuité, la pauvreté et le manque d’accès aux soins favorisent la propagation de maladies comme la rougeole, le choléra et le Mpox en République démocratique du Congo. Les provinces de Kinshasa,de la Tshopo, du Nord et du Sud-Kivu sont particulièrement touchées, et les autorités craignent une explosion des cas.
En RDC, certaines maladies refont surface dans plusieurs provinces à cause des déplacements de population, des catastrophes naturelles et du manque d’accès aux soins. Rougeole, choléra, Mpox… plusieurs épidémies inquiètent les autorités sanitaires.
À Kinshasa, le choléra est en train de se propager dangereusement. Selon le Conseil des ministres du vendredi 4 juillet 2025, 25 zones de santé sur les 35 que compte la capitale sont déjà touchées. 14 nouvelles zones ont enregistré des cas rien que pour la semaine du 23 au 29 juin. Le risque d’une épidémie généralisée est réel, surtout dans les camps où vivent les sinistrés des inondations causées par les pluies d’avril et de juin.
Dans l’Est du pays, à Rutshuru (Nord-Kivu), c’est la rougeole qui frappe fort, avec des symptômes comme Les principaux une forte fièvre, l’écoulement du nez, la fatigue, des boutons sur la peau, la rougeur dans la bouche, le manque d’appétit ou l’irritabilité. Depuis mars, plus de 150 cas ont été déclarés. Les patients sont soignés au centre de santé Mapendo, situé à l’ouest de Kiwanja, qui peut accueillir jusqu’à 200 malades. La majorité d’entre eux sont des enfants de moins de cinq ans, mais aussi des jeunes de 5 à 15 ans.
Mais soigner ces malades n’est pas simple. Le transport reste difficile, et la malnutrition liée à la pauvreté aggrave la situation. Les autorités insistent sur l’importance de vacciner les enfants pour éviter de nouveaux cas.
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