Plus de la moitié des Congolais vivent dans les zones rurales, où l’accès aux soins de santé reste limité. Entre conflits, pauvreté et épidémies, les humanitaires tentent de combler le vide, souvent au péril de leurs vies.
Selon le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), plus de la moitié de la population congolaise vit dans les zones rurales. Dans ces contrées, l’accès aux soins de santé de base reste un défi majeur. Entre insécurité et pauvreté, les Congolais vivant dans ces zones périurbaines et rurales peinent encore à bénéficier de services médicaux essentiels.
En Ituri, l’organisation médicale humanitaire internationale Médecins sans frontières (MSF) a installé un centre de santé à l’hôpital de Salama, à Bunia, afin de répondre aux besoins urgents des victimes de violences armées. Les blessés par balles, à l’arme blanche ou souffrant d’autres traumatismes y sont pris en charge gratuitement. Mais pour les zones reculées, l’accès reste une bataille. « Il est difficile parfois d’accéder dans certaines zones de santé. Ce qui nous limite dans notre activité », explique Stéphane Hauser, chef de bureau MSF à Bunia.
Au-delà des conflits, les humanitaires se mobilisent aussi face aux épidémies. L’antenne de l’UNICEF à Mbandaka s’est jointe aux ripostes sanitaires dans la province de l’Équateur, notamment contre Ebola (2018 et 2020) et Mpox (2024).
Ce numéro du magazine Ngoma ya Kongo met en lumière l’action des humanitaires. Il est disponible en français, kikongo, lingala, swahili et tshiluba.