Malgré la crise sécuritaire dans l’Est du pays, les acteurs humanitaires continuent d’apporter soins et assistance aux populations vulnérables. Entre insécurité, pénurie de moyens et fatigue, leur engagement reste un souffle d’espoir pour les malades et les déplacés dans le besoin.
La République démocratique du Congo (RDC) est frappée par une crise sécuritaire aux graves conséquences humanitaires dans sa partie Est. Dans ce contexte, les organisations d’aide humanitaire peinent à réaliser leurs activités, notamment dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, où la rébellion AFC/M23 occupe des villes stratégiques comme Goma et Bukavu, ainsi que d’autres localités. Malgré ces difficultés, les bénévoles locaux font preuve de courage pour continuer à remplir leur mission auprès des populations dans le besoin.
« Nos tâches aux côtés des malades consistent à laver leurs habits, leur préparer à manger, aider les plus faibles à prendre leur bain et les conduire aux toilettes. Du fond du cœur, cela me fait plaisir de les assister », confie un bénévole de la Croix-Rouge à Butembo.
« La crise dans l’Est du pays est un contexte alarmant et complexe. Nous travaillons avec d’autres partenaires pour améliorer l’accès afin que les populations bénéficient des services », explique Pierrot Mbela, expert en santé maternelle à l’agence de l’ONU pour la population (UNFPA), réputée pour ses formations en santé sexuelle et reproductive et la prévention des décès maternels.
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